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Céréales stade 3-4 feuilles

Culture des céréales

Mieux connaître le blé et l’orge pour mieux agir

Les céréales font partie des espèces les plus cultivées au monde : le riz en Chine, le maïs en Amérique du Sud, le blé et l’orge en Europe. En France, les céréales couvrent, en moyenne, plus de 7,5 Mha dont 5 M ha dédiés au blé tendre, 300 000 ha au blé dur et 1,8 M ha aux orges, essentiellement des orges d’hiver.

Tout au long de leur développement, ces cultures doivent faire face à de nombreux ennemis : champignons vecteurs de maladies, insectes ravageurs, adventices ou mauvaises herbes... Autant d’aléas qui, s’ils sont mal, ou pas contrôlés, impactent le potentiel de la récolte, parfois très lourdement. La mise en place d’une protection adaptée reste donc essentielle. Celle-ci englobe de plus en plus des stratégies combinatoires associant l’agronomie , la génétique et la chimie.

La culture du blé

La culture de l'orge

Auxiliaires, pièges, insecticides... les solutions pour protéger les céréales des ravageurs

Insecticides

Durant tout leur cycle, les céréales attirent de nombreux ravageurs à commencer par les cicadelles et les pucerons. Préjudiciables pour les rendements, ces insectes doivent faire l’objet d’une observation régulière, de comptages précis et d’une lutte raisonnée. L’enjeu : préserver le potentiel, la faune auxiliaire et l’environnement.

Entre pièges connectés, réseaux d’observation, insectes auxiliaires et insecticides respectueux des équilibres naturels, les solutions de protection des céréales sont multiples.

 

Herbicides : lutter contre les adventices et les graminées des céréales

Herbicides

Présentes dans les champs, les mauvaises herbes ou adventices constituent de sérieuses concurrentes pour les blés et les orges. Une concurrence vis-à-vis de la lumière, de l’eau et des éléments minéraux. Une forte densité impacte non seulement le rendement des céréales mais peut aussi compliquer les chantiers de récolte et pénaliser la qualité de la moisson. Lutter contre les graminées et les dicotylédones est donc un impératif pour les agriculteurs.

Principal objectif : cibler les adventices à un stade jeune car elles sont alors plus faciles à détruire.

Deuxième objectif : limiter la concurrence précocément, car l’impact des adventices à l’automne empiètent déjà le potentiel de rendement. On peut estimer à une 10aine de quintaux la perte de rendement entre une intervention d’automne et une intervention de sortie d’hiver.

Les programmes herbicides se raisonnent le plus souvent au sein de la rotation mais sur céréales, les spécialités polyvalentes sont nombreuses et efficaces. Une intervention précoce, en prélevée ou en post-levée précoce des céréales, donne de très bons résultats. Pour gagner en efficacité, il est intéressant de combiner ses stratégies herbicides à des techniques agronomiques. En effet, la nuisibilité des adventices (vulpins et ray-grass essentiellement) peut atteindre plus de 30 q/ha ; des stratégies automne, automne puis sortie hiver ou double automne sont à intégrer en fonction de la connaissance de la parcelle (infestation, résistance, …)

 

Et pour en savoir plus sur la construction de vos programmes herbicides :

Protéger les blés contre les maladies des céréales : traitements fongicides et insecticides

Fongicides

Le blé et l’orge, comme toutes les céréales, sont régulièrement la cible de maladies. Parmi les plus préjudiciables, la septoriose et les rouilles, jaune et brune.

Pour limiter l’impact de ces maladies sur le rendement des céréales, le choix de variétés tolérantes est un critère crucial pour limiter l’importance des dégâts. Cependant cela ne garantit aucunement l’absence de symptômes et de dégâts, il sera donc important de surveiller les maladies par l’utilisation de modèles ou l’observation au champ. En effet, une fois que la maladie est présente, il est trop tard, la vigilance est donc de mise pour la gestion des maladies sur céréales.

Ces programmes fongicides doivent être mis en place, en tenant compte de la pression de l’année et de l’évolution des résistances dans chaque région. Les fongicides polyvalents et/ou multisites ont le vent en poupe. Associés à des pratiques agronomiques adaptées, les programmes fongicides donnent de très bons résultats. Selon le risque maladies et la sensibilité variétale, la stratégie comptera de un à trois traitements.

Protéger les orges contre les maladies

Fongicides

Helminthosporiose

L’helminthosporiose est causée par Drechslera teres, un champignon qui se conserve dans l’enveloppe des grains donc qui peut être transmis par des semences infectées. C’est une maladie à ne pas négliger pour les orges car elle peut provoquer une baisse du rendement allant jusqu’à 30 qtx/ha. Les symptômes de cette maladie sont très similaires avec ceux de la ramulariose. Découvrez notre test pour différencier au champ ces deux maladies.

Pour en savoir plus sur l’helminthosporiose

Rhynchosporiose

La Rynchosporiose ou Rhynchosporium secalis est une maladie de l’orge dont les sympômes sont identifiables facilement. En effet, on observe sur les feuilles la formation de tâches au départ vertes qui vont ensuite devenir blanche et cassante au centre et marron sur les bordures. Cette maladie peut provoquer des dégâts allant jusqu’à une réduction du rendement de 15 qtx/ha.

Pour en savoir plus sur la rhynchosporiose

Rouille naine

La rouille naine de l’orge est causée Puccinia hordei. Cette maladie de l’orge ressemble fortement à la rouille brune du blé. Le symptôme caractéristique est l’apparition de pustules oranges à brunes sur les feuilles. L’impact de la rouille naine peut aller jusqu’à une baisse du rendement de 25 qtx/ha.

Pour en savoir plus sur la rouille naine

Les maladies de fin de cycle de l’orge

Les maladies de fin de cycle de l’orge en particulier la ramulariose et les grillures polliniques sont souvent négligées dans les prévisions de programmes fongicides. Pourtant ces maladies peuvent avoir un impact non négligeable sur les rendements des orges.  La ramulariose une année très favorable peut engendrer une perte allant jusqu’à 28 qtx/ha et les grillures jusqu’à 25 qtx/ha.

La ramulariose, Ramularia collo-cygni est une maladie se développant principalement au mois de juin dans des conditions de chaleur et de forte humidité. Au stade épiaison une multitude de taches rectangulaires et brunes apparaissent sur les feuilles. Ces taches sont souvent entourées par une zone de chlorose.

Pour en savoir plus sur la ramulariose

Les grillures polliniques ne sont pas d’origine pathogène. Elles apparaissent à la suite d’une forte exposition au soleil qui entrainent l’apparition des taches brunes violacées. Le pollen s’étant déposé sur les feuilles, cela provoque une concentration des radiations qui favorise l’apparition des grillures.

Pour lutter contre les maladies de fin de cycle, il est recommandé d’utiliser des variétés moins sensibles pour limiter les risques d’apparition de la maladie. Ces maladies arrivant tardivement à partir du stade dernière feuille pointante pour la ramulariose et montaison pour les grillures polliniques. Un T2 à partir du stade dernière feuille pointante permet de limiter l’apparition de ces maladies. Certaines solutions à base de SDHI ou triazole sont efficace mais des phénomènes de résistance existent. Un traitement avec un fongicide multisite permet ainsi d’allier efficacité et gestion des résistances.

 

 

 

La qualité des céréales

Définie par l’ensemble des facteurs à risques, chroniques ou aigus, pouvant rendre les aliments néfastes à la santé des consommateurs (FAO/OMS, 2003), la qualité sanitaire des aliments peut également être qualifiée de sécurité sanitaire selon les usages. Le terme de qualité sanitaire pourrait être confondu avec la qualité des aliments qui, elle, fait référence à l’ensemble des critères pouvant altérer l’appréciation du produit par le consommateur (odeur, goût, couleur, aspect…).

Cette sécurité sanitaire des aliments peut être affectée à deux niveaux : lors de la production agricole des matières premières ou lors de leur transformation dans la filière agroalimentaire.

Au champ, la qualité sanitaire des matières premières comme les céréales peut être affectée par différents moyens. Par exemple, lors du développement sur la parcelle d’adventices produisant des toxines (exemple : Datura) moissonnées avec la culture et entraînant une contamination des grains récoltés. Un autre exemple repose sur l’altération de la qualité par la présence de champignon infestant la culture et libérant des mycotoxines qui seront ensuite retrouvées dans les grains.

Nous vous proposons, ici, quelques informations générales sur la question de la qualité sanitaire de vos cultures au champ :

Mentions légales

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Classement SGH09

 

Attention

EUH401 : Respectez les instructions d'utilisation pour éviter les risques pour la santé humaine et l'environnement.

H410 : Très toxique pour les organismes aquatiques, entraîne des effets néfastes à long terme.

EUH208 : Contient du flufénacet, de la pendiméthaline et de la 1,2-benzisothiazol-3(2H)-one. Peut produire une réaction allergique.

Classement SGH07(exclam); SGH09(pollut)